vendredi 14 juin 2013

Introduction à la chimiophobie

Trop souvent, les amateurs de médecines alternatives ont tendance à penser :
“Maladie douce, médecines douces ; maladie dure, médecine dure”.


Il est regrettable que la plupart gens ait tendance à se tourner vers la médecine conventionnelle en cas de pathologie sévère, tu te rends bien compte que cela représente une perte considérable de chiffre d’affaires pour le marché des médecines douces.


Examinons le marché  du cancer et les moyens pour les médecines parallèles de s’y installer et de se développer.




Généralités sur le marché du cancer


Le cancer nous concerne tous : chacun de nous, à tout âge, est susceptible soit de développer la maladie ou soit d'avoir une personne très proche touchée par la maladie.


En France, la probabilité d’avoir un cancer au cours de sa vie est estimée à une sur deux pour un homme et une sur trois pour une femme ; le cancer est la maladie la plus mortelle pour les personnes âgées de 35 à 64 ans.


En France, les cancers de l'enfant et de l'adolescent sont en forte augmentation et les maladies les plus fréquentes sont : les leucémies, les tumeurs cérébrales et les lymphomes.


Selon les estimations officielles canadiennes de 2006, on s'attend à ce que 2 Canadiens sur 5 soient touchés par le cancer au cours de leur vie, et à ce qu'1 Canadien sur 4 meure des suites de son cancer.


On peut donc résumer en disant qu’en Europe occidentale et en Amérique du Nord, la probabilité pour un individu de développer une maladie cancéreuse au cours de son existence tourne autour de 40%.


Avec la chirurgie et la radiothérapie (rayons), la chimiothérapie constitue l’un des principaux traitements administrés aux personnes atteintes d’un cancer.
Selon une étude menée en 2005 pour l’INPES auprès de 4000 personnes, 86% des enquêtés estiment qu’il peut toucher tout le monde et que l’on sait actuellement guérir de nombreux cancers.
Aïe ! 86 % de gens qui sont susceptibles de faire confiance aux traitements médicaux de la médecine conventionnelle, ça démarre mal !
Voyons plutôt le côté positif de choses : Il reste 14% de gens qui ont une vision pessimiste quant aux possibilités de traitement du cancer. Et parmi eux, environ 40% sont susceptibles d’être un jour malades d’un cancer : 40% de 14%, cela fait 5,6%.
Autrement dit, il y a dans un la population un segment de marché d’environ 5 à 6% récupérables pour les traitements alternatifs.
Voyons maintenant comment développer chez eux la peur et le rejet des traitement conventionnels pour les attirer vers de s thérapies alternatives.

 

Défends ton bout de gras



Tu t’emploieras à cultiver cette peur intense des traitements conventionnels en te concentrant tout particulièrement sur la phobie de la chimiothérapie, selon l’un des deux axes :
  • Détourner les malades des traitements conventionnels pour leur faire adopter exclusivement des traitements alternatifs,
  • Prétendre une complémentarité entre médecine classique et médecines douces.
Selon le cas, tu dois plus ou moins discréditer la médecine scientifique.


Selon l’axe de communication retenu, tu privilégieras l’une des deux idées :
  • La chimiothérapie est dangereuse, elle tue les malades plus sûrement que la maladie, la seule chance de salut est exclusivement du côté des thérapies parallèles.
  • La médecine conventionnelle peut, au mieux, faire disparaître les symptômes mais pas la vraie cause de la maladie. Le seul moyen d’obtenir une “vraie” guérison et de prévenir le risque de récidive, c’est de compléter le traitement médical classique par une ou plusieurs médecines douces.


La chimiophobie fera l’objet de plusieurs cours.


Dans le prochain cours, je t’indiquerai quelques recettes éprouvées pour détourner des malades atteints d’un cancer des traitements médicaux de référence.




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6 commentaires:

  1. Si je puis me permettre une petite astuce complémentaire:
    Pour ceux qui en dépit de vos efforts gardent confiance dans les traitements conventionnels, il reste toujours la possibilité de leur présenter les traitements alternatifs comme solution pour les effets secondaires des traitements conventionnels (dont vous admettrez alors volontiers l'intérêt).
    Vous pouvez ainsi ratisser plus large, tout en étant moins suspectable de charlatanisme. C'est donc également une bonne approche si votre statut (laboratoire alternatif par exemple) vous empêche de dénigrer ouvertement les traitements conventionnels.

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  2. Ça me rappelle une émission passée sur ARTE récemment concernant la médecine Ayurvédique. Là, il s'agissait de l'approche complémentariste. Pour défendre son bout de gras, il faut viser un passage sur ARTE --> Jakpot assuré!

    Sinon, 40% de 14%, c'est peu. Mais, on peut agir soit sur les 14% en tapant sur la médecine classique, soit sur les 40% en jouant sur les facteurs de risques -> cloppes et acoolisme. Bref, faire de la pub pour son remède miracle en offrant des chopes/cht'i canons/pastis et des cigares =D.

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  3. Comment atteindre cet objectif sans recourir à la mauvaise foi ?

    Pour acquérir les techniques des virtuoses, je recommande à mes élèves d’aller faire un tour sur l’excellent blog "Faisons avancer le schmilblick".
    Comment atteindre cet objectif sans recourir à la mauvaise foi ?

    http://faireavancerleschmilblick.wordpress.com/

    Par contre, il manque un formulaire de contact sur ce blog...

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    1. Le temps de comprendre comment on ajoute cela... je suis un newbie en tant que bloggeur ;)

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    2. J'avais téléchargé mon formulaire de contact ici :
      http://fr.foxyform.com/

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